Examen du Barreau du Québec
Examens pratiquesExamen pratique en déontologie Sharpened n°2
Nous avons travaillé fort afin de faire en sorte que cet examen pratique ressemble le plus possible à votre examen de déontologie du Barreau du Québec. Prévoyez de faire cet examen en une seule séance de 5 heures et résistez à l’envie de corriger vos réponses au fur et à mesure.
Corrigez vos réponses comme le fait l’École du Barreau du Québec: le bon manquement avec le mauvais article – vous obtenez zéro pour ce manquement; une réponse-courte partiellement erronée, vous obtenez malheureusement aussi un zéro pour cette réponse.
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Bonne chance!
Alexandre vient juste d’acheter sa première maison il y a environ 6 mois. Pensant faire une bonne affaire, il a jeté son dévolu sur une vieille propriété des années 1940 située dans un quartier tranquille de Montréal. Il était loin de se douter que cet achat lui causerait bien des ennuis et lui coûterait beaucoup de temps et d’argent. En effet, Alexandre découvre rapidement que toutes les fenêtres fuient et que les fondations sont fissurées.
Alexander contacte sa compagnie d’assurance, qui envoie rapidement un expert en sinistre pour prendre la déclaration d’Alexander et inspecter l’immeuble. Deux semaines plus tard, la compagnie d’assurance l’informe qu’elle a déterminé que les dommages ne résultent pas d’un événement couvert par sa police d’assurance, mais qu’ils sont dus à un vice caché.
Furieux de cette situation, Alexandre fait des recherches sur Internet et apprend qu’il pourrait poursuivre les personnes qui lui ont vendu la propriété pour le coût des réparations. Jean Dumont, un collègue de travail d’Alexandre, le réfère à Me André Laroche, ayant déjà fait appel à lui pour préparer et envoyer une lettre de mise en demeure. Alexandre contacte donc Me Laroche pour discuter de sa situation. Alexandre est convaincu que Me Laroche est un bon choix pour son dossier, car ce dernier indique sur son site Web qu’il est un ” avocat spécialisé dans les causes de vices cachés “.
Après avoir discuté brièvement des faits au téléphone, Me Laroche invite Alexandre à se rendre à son bureau pour une première rencontre afin de recueillir plus d’informations sur la situation et d’explorer les options juridiques qui s’offrent à Alexandre. Alexander n’a aucun mal à trouver l’entrée du bureau de Me Laroche grâce à une enseigne colorée sur l’extérieur du bâtiment commercial. Après avoir franchi la porte principale, Alexandre est agréablement surpris par l’accueil chaleureux de la réceptionniste, qui lui indique que le bureau de Me Laroche qui est la deuxième porte à sa droite dans le couloir. Me Laroche le salue d’une poignée de main ferme en entrant dans son bureau, indique à Alexandre de s’asseoir devant son bureau et lui dit qu’il sera avec lui dans un instant après avoir terminé un appel rapide avec un client. Apparemment, Tommy Pearson est en train de se divorcer et cherche des conseils juridiques sur la manière de maximiser sa part des actifs de la famille, ou du moins, c’est ce qu’Alexandre a compris.
Après avoir écouté attentivement le récit d’Alexandre et pris des notes, Me Laroche demande à son adjointe de vérifier l’identité d’Alexandre à l’aide de son permis de conduire, puis d’inscrire son nom, son numéro de téléphone et son adresse dans le dossier-client nouvellement ouvert.
Me Laroche s’interroge sur le refus de la compagnie d’assurance de couvrir la demande d’indemnisation pour les dommages causés à l’immeuble. Selon Me Laroche, la compagnie d’assurance n’a aucune raison de ne pas couvrir les dommages et pense qu’Alexander devrait entamer des poursuites judiciaires à la fois contre la compagnie d’assurance et contre les personnes qui lui ont vendu la propriété. Me Laroche mentionne ensuite: ” Il est possible d’obtenir un rapport d’expert en notre faveur. Je m’en occupe.”
Alexander mentionne qu’il s’inquiète des coûts potentiels de la procédure judiciaire et qu’il aimerait en savoir plus sur la structure des honoraires de Me Laroche. Me Laroche répond qu’il est enclin à prendre le dossier sur une base contingente à un taux de 40% du montant du jugement ou du règlement finalement reçu. Alexander est heureux d’entendre cela, car il pense que Me Laroche sera d’autant plus motivé à bien le représenter qu’autrement il ne sera pas payé.
Me Laroche demande ensuite à Alexandre de signer la lettre de mandat qui fait état de leur entente et qui contient une clause à l’effet que Me Laroche ne pourra pas utiliser son compte en fidéicommis pendant la durée du mandat puisqu’il est en train de changer la banque de son cabinet d’avocats. Alexandre comprend et signe la lettre.
Après avoir examiné les communications échangées entre Alexandre et sa compagnie d’assurance, Me Laroche retient les services de Solutions Conseils inc. une firme réputée dans le domaine des dommages structuraux à la propriété, afin d’obtenir un rapport d’expert indépendant pour s’assurer d’avoir une cause contre la compagnie d’assurance. Me Laroche décide qu’il est plus sage d’aviser Alexandre de ce rapport dès sa réception.
Au cours des semaines suivantes, Me Laroche communique avec Alexandre pour obtenir son autorisation d’émettre une lettre de mise en demeure, qui est suivie du dépôt d’une poursuite formelle contre les vendeurs et la compagnie d’assurance. En plus des 80 000$ de dommages-intérêts pour les frais de réparation de la propriété, la poursuite vise à obtenir 50 000$ supplémentaires en dommages-intérêts punitifs contre la compagnie d’assurance pour sa mauvaise foi à l’égard d’Alexandre. En réponse à la question d’Alexander sur le fondement juridique de la demande de dommages-intérêts punitifs, Me Laroche répond simplement: “Il est courant de poursuivre des compagnies pour des dommages-intérêts punitifs afin de faire pression sur elles, même lorsque l’on sait que l’on n’a aucune chance de se voir accorder ces dommages-intérêts par un tribunal”.
Dans les semaines qui suivent, Me Laroche envoie cinq autres lettres de mise en demeure à la compagnie d’assurance, exigeant qu’elle paie l’indemnité d’assurance. Aucune de ces lettres ne reçoit de réponse.
Pendant l’été, alors qu’Alexandre commence ses vacances, il décide de téléphoner Me Laroche pour faire un suivi sur son dossier. Alexandre téléphone à Me Laroche les 12 et 24 juillet ainsi que les 6 et 15 août et le 1er septembre. Il n’y a pas de réponse à aucun de ces appels, mais le message sur la boîte vocale de Me Laroche mentionne qu’il est en vacances et qu’il répondera à ses messages suite à son retour.
Au cours de la deuxième semaine de septembre, Me Laroche rappelle finalement Alexandre et s’excuse de ne pas l’avoir rappelé plus tôt en disant qu’il était très occupé à son retour de vacances. Me Laroche explique ensuite que la prochaine étape de la procédure consistera à aller au tribunal pour obtenir plusieurs ordonnances afin d’obliger les parties adverses à communiquer des “pré-engagements” et des “affidavits”. Me Laroche a fixé la date de l’audience au 24 septembre au Palais de justice de Montréal. Alexander n’est pas sûr de ce à quoi Me Laroche fait référence, mais fait néanmoins confiance à son avocat pour faire ce qu’il faut.
Le 24 septembre, Me Laroche est malheureusement pris dans une affaire urgente qui nécessite sa présence au Palais de justice de Saint-Jérôme. Me Laroche décide de dire à Alexandre que l’audience s’est bien déroulée et qu’il a obtenu toutes les ordonnances qu’il demandait. De cette façon, pense Me Laroche, Alexandre ne s’inquiétera pas de son dossier et Me Laroche pourra toujours se présenter à la Cour la semaine suivante pour obtenir ses ordonnances.
Par coïncidence, Alexandre va renouveler sa police d’assurance habitation et son agent d’assurance lui apprend que son avocat ne s’est pas présenté devant le tribunal et que la compagnie d’assurance est persuadée qu’elle va gagner le procès.
Furieux, Alexandre appelle Me Laroche et lui annonce qu’il va changer d’avocat pour en prendre un plus compétent et qui ne lui mentira pas. Me Laroche nie l’accusation, mais accepte néanmoins de remettre à Alexandre une dernière facture avant de transférer le dossier.
Alexandre reçoit une facture de 52 000$ représentant 40% des 130 000 $ qu’il réclamait dans sa procédure.
QUESTION 1
Identifier 15 manquements à l’éthique et à la déontologie commis par Me André Laroche. Pour chaque manquement, justifiez votre réponse en vous référant à:
a) les faits précis et pertinents contenus dans la trame factuelle;
b) aux dispositions législatives ou réglementaires spécifiques et pertinentes.
À la sortie de son audience à huis clos sur un certain nombre de manquements disciplinaires qui lui sont reprochés, Me Rousseau contacte un journal local pour exprimer son indignation face au traitement que lui réserve le Comité de discipline du Barreau du Québec.
Le lendemain, un article de journal paraît expliquant le processus disciplinaire auquel a été soumis Me Rousseau. L’article critique également le travail du syndic adjoint et dresse un portrait très négatif de l’audience du comité de discipline. Me Tétrault, syndic adjoint, s’interroge sur la suite à donner à ce dossier. Un collègue mentionne que Me Rousseau devrait être accusé d’outrage au tribunal.
QUESTION 2
Est-ce que Me Rousseau peut être accusé d’outrage au tribunal pour ses actions après la fin de l’audience disciplinaire ?
Justifiez votre réponse en vous référant aux dispositions législatives ou réglementaires spécifiques et pertinentes.
FAITS SUPPLÉMENTAIRES
Le 7 janvier dernier, le Comité de discipline a rendu une décision dans laquelle il a déclaré Me Rousseau coupable de plusieurs manquements à ses obligations professionnelles. Parmi les chefs d’accusation, Me Rousseau a été reconnu coupable d’avoir surfacturé des clients dans deux dossiers distincts. La décision indique la non-pertinence de certains actes posés par Me Rousseau et conclut que les honoraires afférents étaient excessifs. Ces dossiers sont terminés et ont été payés en totalité il y a deux ans.
L’un de ces dossiers est celui de Dominic Jones qui était l’une des personnes ayant déposé une plainte contre Me Rousseau.
Après avoir appris que Me. Rousseau a été reconnu coupable par le Comité de discipline, Dominic Jones vous consulte le 28 janvier pour voir s’il peut se prévaloir d’une conciliation concernant les honoraires qui lui ont été facturés.
QUESTION 3
Est-ce que Dominic Jones peut bénéficier d’une conciliation concernant les frais qui lui ont été facturés par Me Rousseau ?
Justifiez votre réponse en vous référant aux dispositions législatives ou réglementaires spécifiques et pertinentes.
FAITS SUPPLÉMENTAIRES
En plus des manquements disciplinaires, Me Rousseau est condamné par le Comité de discipline à verser la somme de 5 000$ à titre de dommages-intérêts en vertu de l’article 1458 C.c.Q. aux deux plaignants inscrits à son dossier.
Me Rousseau a l’intention de déposer un recours en révision pour contester la condamnation à payer ces dommages-intérêts.
QUESTION 4
Est-ce que Me Rousseau peut déposer un recours en révision judiciaire pour contester la condamnation à payer des dommages-intérêts rendue par le Comité de discipline?
Précisez les faits pertinents contenus dans le cadre factuel et la disposition législative ou réglementaire spécifique et pertinente.
Henkel Law, s.e.n.c.r.l. est un cabinet de litige situé dans la ville de Trois-Rivières. Le cabinet procède périodiquement à un nettoyage du système informatique au cours duquel il archive tous les dossiers fermés depuis plus de 6 mois et procède à la suppression de tout dossier fermé depuis 7 ans ou plus. Les dossiers supprimés comprennent tous les documents relatifs aux dossiers ainsi que toutes les informations comptables.
QUESTION 5
La procédure de nettoyage du système de Henkel Law, s.e.n.c.r.l. est-elle conforme à la loi?
Justifiez votre réponse en vous référant aux dispositions législatives ou réglementaires spécifiques et pertinentes.
Il y a environ un an, Robert Prince a contacté Me Bilodeau pour l’assister dans un litige potentiel contre ses voisins qui ne respectaient pas les règlements de l’immeuble. Les voisins ont déménagé peu de temps après, et Robert n’a pas donné suite aux services de Me Bilodeau.
Cela dit, Robert Prince a été déçu de la façon dont Me Bilodeau a traité son dossier et souhaite porter plainte contre lui pour plusieurs manquements à ses obligations déontologiques.
Avant d’entamer le processus et quatre mois après la fin de son mandat avec Me Bilodeau, Robert Prince cherche Me Bilodeau dans le Bottin des avocats pour constater que ce dernier est à la retraite depuis 2 mois. Robert Prince suppose qu’il est inutile de porter plainte puisque Me Bilodeau est maintenant à la retraite.
QUESTION 6
Est-ce que Robert Prince peut toujours déposer une plainte disciplinaire contre Me Bilodeau même s’il n’est plus membre du Barreau du Québec?
Justifiez votre réponse en vous référant aux dispositions législatives ou réglementaires spécifiques et pertinentes.
Thomas Leduc a été condamné à neuf ans de prison à l’issue d’un procès de trois semaines. Il était accusé de voies de fait graves, de vol à l’étalage et de proférer des menaces. Finalement, Thomas a été reconnu coupable de voies de fait graves sur la personne de Jacqueline Rousseau, son ex-conjointe.
Après l’audience de détermination de la peine, Thomas rencontre Me Laurendeau à la prison où il est détenu pour discuter de la possibilité de faire appel de sa condamnation. Après une discussion approfondie, ils décident de ne pas faire appel de la sentence. Cela dit, Me Laurendeau est frappé par les propos tenus par Thomas lors de leur rencontre. Pendant la réunion, Thomas a mentionné qu’il aurait aimé que ” Jacqueline ferme sa gueule parce que la prochaine fois que je la vois, je la frappe tellement qu’elle ne pourra plus jamais parler “.
Me Laurendeau se demande s’il doit signaler à la police le contenu de cette dernière conversion.
QUESTION 7
Est-ce que Me Laurendeau peut divulguer à la police les menaces proférées par Thomas Leduc à l’encontre de Jacqueline Rousseau?
Justifiez votre réponse en vous référant aux dispositions législatives ou réglementaires spécifiques et pertinentes.
QUESTION 1 (50 points)
1 | Me Laroche n’a pas respecté son obligation de confidentialité en parlant du dossier de Tommy Pearson. |
Art. 60.4 C. Prof Art. 131 Loi sur le Barreau |
2 | Me Laroche s’est déclaré spécialiste en droit des vices cachés. | Art. 58 C. Prof. |
3 | Me Laroche a demandé à son adjointe d’identifier Alexander. | Art. 13 R.c.n.e.p.a. |
4 | Me Laroche n’a pas indiqué la nature du mandat dans son dossier-client. | Art. 13 al. 1 R.c.n.e.p.a. |
5 | Me Laroche n’a pas identifié complètement son client en n’indiquant pas sa profession. | Art. 14 R.c.n.e.p.a. |
6 | Me Laroche n’a pas informé Alexander des modes alternatifs de règlement de différent disponibles pour régler son dossier. | Art. 42 C.D.A. |
7 | Me Laroche donne un caractère lucratif à sa profession en facturant des honoraires conditionnels de 40%. | Art 7 C.D.A. |
8 | Me Laroche a inclus une disposition illégale dans la lettre de mandat en excluant l’utilisation de son compte en fidéicommis. | Art. 50 R.c.n.e.p.a |
9 | Me Laroche a engagé un expert sans le dire à Alexander. | Art. 30 C.D.A. |
10 | Me Laroche a réclamé des dommages-intérêts punitifs sans justification et dans le seul but de nuire à la compagnie d’assurance et à sa réputation. | Art. 113 al. 2 C.D.A. |
11 | En émettant 6 lettres de mises en demeure, Me Laroche a multiplié les actes professionnels sans raison suffisante. | Art. 35 C.D.A. |
12 | Me Laroche n’a pas fait les démarches nécessaires pour que ses appels soient redirigés. | Art. 6 R.c.n.e.p.a. |
13 | Me Laroche n’était pas raisonnablement disponible en ne répondant pas à ses appels téléphoniques pendant plus de deux mois. | Art. 39 C.D.A. |
14 | Me Laroche n’a pas utilisé un langage compréhensible par son client lorsqu’il a fait référence aux pré-engagements et aux affidavits. | Art. 26 ou 38 C.D.A. |
15 | Me Laroche ne s’est pas présenté devant le Tribunal et n’a pas prévenu les parties adverses et le Tribunal de son absence. | Art. 114 C.D.A. |
16 | Me Laroche a manqué à son obligation d’honnêteté en niant les allégations selon lesquelles il aurait manqué l’audience devant le tribunal. | Art. 37 C.D.A. |
17 | Me Laroche a facturé des honoraires qui ne sont ni raisonnables ni équitables. | Art. 101 C.D.A. |
3 points par manquement déontologique correctement identifié. (45 points)
5 points pour ne pas avoir inclus de manquements incorrects.
QUESTION 2 (8 points)
Oui, Me Rousseau peut être reconnu coupable d’outrage au tribunal puisqu’il a violé l’ordre de garder confidentiel le contenu de l’audience disciplinaire en vertu de l’ordre de tenir l’audience à huis clos. Art. 142 C. Prof.
QUESTION 3 (8 points)
Oui, Dominic Jones peut faire une demande de conciliation puisque moins de 45 jours se sont écoulés depuis la date à laquelle une décision a été rendue concernant les services de Me Rousseau. Art 88 al. 6 C. Prof.
QUESTION 4 (10 points)
Oui, Me Rousseau peut déposer un recours en révision judiciaire pour contester la condamnation à payer des dommages-intérêts rendue par le Comité de discipline. La révision judiciaire est limitée aux questions de compétence. En l’espèce, le Comité de discipline a ordonné des dommages-intérêts en vertu du Code civil du Québec, ce qui ne relève pas de sa compétence, permettant ainsi le dépôt d’une révision judiciaire. Art. 195 C. Prof.
QUESTION 5 (8 points)
Non, la procédure de nettoyage du système informatique de Henkel Law, s.e.n.c.r.l. n’est pas conforme à la loi. Les rapports comptables mensuels doivent être conservés pendant 7 ans après la fin d’un exercice financier, et non après la clôture d’un dossier. Art. 32 R.c.n.e.p.a.
QUESTION 6 (8 points)
Oui, Robert Prince peut toujours déposer une plainte disciplinaire contre Me Bilodeau puisque Me Bilodeau était toujours membre du Barreau du Québec au moment où les infractions alléguées se sont produites. Art. 116 C. Prof.
QUESTION 7 (8 points)
Non, Me Laurendeau ne peut pas divulguer la menace faite par Thomas à la police. Comme la menace faisait partie d’une discussion entre un avocat et son client, elle est couverte par le secret professionnel. Art. 60.4 C. Prof ou Art. 131 Loi sur le Barreau
(Accepté également: L’exception relative à la sécurité publique ne s’applique pas étant donné que la menace n’est pas imminente, puisque Thomas va passer 9 ans en prison).
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